Le décret tertiaire à Lyon s’applique à tous les bâtiments tertiaires de plus de 1 000 m², qu’ils soient à usage de bureaux, de commerces, d’enseignement ou encore industriels lorsqu’ils accueillent des activités tertiaires. Les propriétaires ou exploitants doivent mettre en place des actions concrètes pour réduire leur consommation énergétique sur plusieurs décennies. L’objectif est ambitieux : atteindre -40 % d’ici 2030, -50 % en 2040 et -60 % en 2050 par rapport à une année de référence. Ainsi, les bâtiments tertiaires industriels lyonnais ne sont pas exclus : ils doivent adapter leur stratégie pour répondre à ces exigences, tout en tenant compte de leurs contraintes techniques et de leur usage particulier.
Quelles obligations pour les bâtiments tertiaires industriels ?
Les bâtiments industriels intégrant une partie tertiaire (bureaux, espaces administratifs, salles de réunion) sont concernés par le décret tertiaire à Lyon. Ces surfaces, même si elles ne représentent qu’une fraction du site, entrent dans le champ d’application.
Les obligations portent sur :
- La déclaration des consommations énergétiques via la plateforme OPERAT.
- La mise en œuvre d’un plan d’actions de réduction énergétique.
- L’adaptation des installations techniques (chauffage, ventilation, éclairage).
- L’intégration des énergies renouvelables lorsque c’est possible.
Ainsi, même dans un site industriel, les zones tertiaires doivent être traitées comme des espaces classiques soumis au décret.
Quelles actions techniques spécifiques peuvent être mises en place ?
Pour les bâtiments tertiaires industriels, plusieurs leviers techniques permettent de respecter les obligations du décret tertiaire à Lyon :
- Optimiser l’éclairage : passage à la LED et gestion automatisée.
- Améliorer l’isolation thermique : toitures, murs, vitrages performants.
- Installer des systèmes de chauffage et de climatisation sobres (pompes à chaleur, récupération de chaleur).
- Digitaliser la gestion énergétique via des outils de monitoring.
- Intégrer des énergies renouvelables comme le photovoltaïque.
Ces actions, bien adaptées aux contraintes industrielles, permettent de combiner performance énergétique et continuité d’activité.
Comment articuler contraintes industrielles et décret tertiaire ?
Les industriels lyonnais doivent composer avec des réalités spécifiques : process énergivores, besoins de ventilation renforcée ou horaires étendus. Le décret tertiaire à Lyon ne prend pas en compte directement la production, mais uniquement les surfaces tertiaires associées.
Cependant, une difficulté apparaît : comment dissocier les consommations liées aux bureaux de celles liées à la production ? Des audits précis et des systèmes de comptage dédiés deviennent indispensables. De plus, les industriels peuvent demander des ajustements réglementaires en cas de contraintes techniques majeures ou de disproportion économique. Cela ne les dispense pas de mettre en place un plan d’action, mais permet une adaptation réaliste.
Quel rôle pour l’accompagnement spécialisé ?
Mettre en conformité un bâtiment industriel tertiaire demande une expertise technique et réglementaire. Des acteurs locaux, comme Groupe France Verte, accompagnent les entreprises dans cette démarche. Leur rôle est multiple :
- Réaliser un audit énergétique précis.
- Définir les actions prioritaires.
- Aider à la déclaration OPERAT.
- Conseiller sur les financements et subventions disponibles.
Grâce à un suivi structuré, les industriels peuvent répondre efficacement au décret tertiaire à Lyon, tout en réduisant leurs coûts énergétiques sur le long terme.



Tableau récapitulatif des obligations
Objectif réglementaire | Échéance | Réduction attendue |
---|---|---|
Première étape | 2030 | -40 % |
Deuxième étape | 2040 | -50 % |
Troisième étape | 2050 | -60 % |
Ce calendrier progressif impose une vision stratégique, surtout pour les sites industriels tertiaires qui doivent anticiper dès aujourd’hui les investissements nécessaires.
Conclusion
Le décret tertiaire à Lyon s’impose aux bâtiments tertiaires industriels dès lors qu’ils dépassent 1 000 m² de surface. Bien qu’il ne concerne pas directement la partie production, les zones tertiaires doivent être mises en conformité avec des actions techniques, organisationnelles et de suivi énergétique. Les industriels lyonnais doivent donc intégrer ces contraintes dans leur stratégie globale de performance et peuvent s’appuyer sur des experts pour réussir cette transition. Pour plus d’informations pratiques, vous pouvez consulter la page dédiée : décret tertiaire à Lyon.
FAQ
1. Le décret tertiaire concerne-t-il toute l’usine ou seulement les bureaux industriels ?
Il ne s’applique pas aux process de production. Seules les surfaces tertiaires (bureaux, salles de réunion, espaces administratifs) sont incluses. Cependant, il est souvent nécessaire de mettre en place un comptage séparé pour distinguer la consommation énergétique de ces espaces, car les bâtiments industriels présentent des particularités. Cela permet de déclarer uniquement les usages tertiaires dans la plateforme OPERAT.
2. Comment définir l’année de référence pour un bâtiment industriel ?
L’année de référence doit être choisie entre 2010 et 2019. Elle doit refléter une période d’exploitation représentative, sans anomalies majeures (travaux, arrêts prolongés). Dans le cas d’un site industriel, il est recommandé de séparer les données tertiaires et de les vérifier avec un audit énergétique. Cette année servira de base pour mesurer les réductions exigées par le décret tertiaire.
3. Quelles sanctions en cas de non-respect du décret tertiaire ?
En cas de non-respect, les exploitants s’exposent à des sanctions financières (amendes) et à un affichage public de leur situation de non-conformité, appelé « name and shame ». Les entreprises industrielles doivent donc anticiper les actions, car un retard dans les déclarations OPERAT ou dans la mise en place d’actions correctives peut entraîner une perte d’image et un surcoût économique à long terme.
4. Peut-on obtenir des dérogations pour des contraintes techniques ?
Oui, le décret prévoit des possibilités d’ajustement en cas de contraintes techniques ou économiques majeures. Cependant, ces dérogations doivent être justifiées par des audits détaillés et validées par l’administration. Elles ne dispensent pas totalement des obligations mais permettent d’adapter les objectifs à la réalité du site industriel. L’accompagnement d’experts spécialisés est recommandé pour sécuriser la démarche.
5. Quels financements existent pour aider les industriels à se mettre en conformité ?
Plusieurs dispositifs de financement existent : Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), subventions régionales ou encore aides de l’ADEME. Pour un industriel, mobiliser ces leviers est stratégique afin d’amortir les investissements nécessaires. L’appui d’un cabinet spécialisé permet d’identifier les aides les plus pertinentes et de monter les dossiers efficacement, tout en assurant la conformité réglementaire et la réduction des coûts énergétiques.
Vous pouvez continuer de vous informer avec cet article très intéressant intituler : Comment vérifier que ses bâtiments lyonnais sont conformes au décret tertiaire ?