L’un des moyens dont dispose la France selon France verte, expert en audit énergétique Lyon pour réduire ses émissions de carbone est de diminuer la quantité de gaz naturel qu’il produit. L’introduction d’une plus grande quantité de gaz vert dans les gazoducs pourrait donc permettre de réduire les émissions de carbone.

Le gaz vert est le biométhane, qui est produit à partir de biogaz ou de gaz synthétique. Ces derniers sont créés à partir de déchets de biomatériaux ou de déchets de décharge. Ces deux sources durables sont transformées en biométhane en éliminant une partie de leur dioxyde de carbone. Le biogaz est neutre en carbone, car la quantité de carbone libérée lors de sa combustion est la même que celle absorbée par les plantes pendant leur croissance.

Comme son nom l’indique, le biométhane est principalement composé de méthane. Cependant, le montant que vous payez pour le gaz est basé sur la quantité d’énergie qu’il produit, ou son pouvoir calorifique. On ajoute donc du propane au biométhane pour augmenter son pouvoir calorifique, ainsi que de l’eau et une odeur pour qu’il sente le gaz. Tout cela en fait un gaz de qualité gazoduc qui peut ensuite être ajouté au gazoduc de gaz naturel et utilisé dans les chaudières et les cuisinières existantes. Bien que le propane augmente l’empreinte carbone du biométhane, il reste beaucoup moins polluant que le gaz naturel.

Jusqu’à présent, le gaz vert a surtout été utilisé pour produire de l’électricité renouvelable. Toutefois, ces deux dernières années, le biométhane a suscité un intérêt croissant. Quelque 48 nouvelles usines de biométhane devraient être construites d’ici 2021. Lorsqu’elles produiront toutes du gaz vert, il y aura environ 50 % de gaz vert en plus disponible. Mais le biogaz peut également être utilisé pour alimenter les poids lourds, ce qui suscite la concurrence du secteur des transports. Des essais sont actuellement en cours pour évaluer quelles sources de carburant pourraient remplacer de manière réaliste le diesel ou l’essence pour les poids lourds.

Système de certification du gaz vert

Le gaz vert est enregistré auprès du SGCC sur une base trimestrielle. Chaque unité de gaz vert ajoutée au gazoduc remplace une unité de gaz naturel. Le SGCG suit donc la propriété du gaz depuis sa création jusqu’à sa vente à l’utilisateur final. Il ne suit pas le flux physique du gaz dans le gazoduc. Cela permet d’éviter tout double comptage des unités de gaz et d’assurer la transparence de la source du gaz. Le système permet également aux consommateurs d’avoir la certitude que le gaz est réellement vert.

Garanties d’origine du gaz renouvelable

Chaque kilowattheure de gaz vert ajouté au gazoduc reçoit un numéro d’identification unique qui est créé automatiquement. Les OGDR sont vendues au consommateur lorsqu’il achète le gaz vert, puis retirées du système GGCS. En effet, à ce moment-là, le gaz sera utilisé et ne nécessitera plus de suivi.

Si vous êtes intéressé par le gaz vert pour votre entreprise, vous devriez en parler à votre fournisseur. Il est peut-être plus cher que le gaz traditionnel, mais vous ne devriez pas payer la taxe sur le changement climatique pour le gaz vert.